Hé Coucou chers tous !
 Je vous raconte la suite ?!Bien, j'en étais à Valence... Valence c'est une ville sympathique, où il paraîtrait qu'il fait bon vivre... Nous, on a pas choisi les bons couchsurfers, je passe les détails, mais la testostérone des militaires espagnols nous a laissée de marbre. Mais comme d'hab' on se marre bien, même dans les situations les plus foireuses
De Valence, on est reparties dans les montagnes de la sierra Mariola. Avec 3 jours de vivres sur le dos, et une envie de sérénité, on marche. On marche entre maisons abandonnées, forêt et vallées. Les paysages au top, y'a du soleil et des nanas. Sauf quand y'a plus d'eau. Ça monte, il fait chaud, il nous reste 10 km, on a perdu le chemin et en plus faut se rationner, une gorgée toutes les 10 minutes. Excès de confiance....
Deuxième jour, de mal en pis, on a perdu 1 000 fois le chemin, et dans ces cas là, pas question de marcher tout droit, alors on fait demi tour jusqu'à temps de trouver où on a foiré. Et des kilomètres qui s'ajoutent au compteur ! J'ai bien cru qu'on jetait l'éponge... Et quand enfin on arrive au bled, on apprend que la route est coupée car la montagne s'est cassée la figure, qu'il faut donc attendre le bateau pour rallier le village. Une fois dans le village, petite douche dans la fontaine, petite bière au bar local. La mamie du bar à remué ciel et terre pour nous trouver un endroit où dormir, un trésor cette dame. Alors nous voilà au gymnase du village. En train de faire cuire nos pâtes, sécher notre linge entre les machines à sport. C'est le moment qu'ont choisi deux beaux jeunes hommes pour aller faire leur sport dominical. Honte, stupeur, gêne, rires...On est tous tellement amusés par la situation. Les deux gars n'en reviennent pas, d'ailleurs ils sont allés boire des bières à la place de faire du sport gasp emoticon
Suite à ça s'enchaînent d'autres échecs. A cause de cette foutue route coupée, on doit retourner à Valence, et changer le planning, on perd deux jours .Ensuite, deux jours pour rallier Bocairent à Alcoy, sans trop d'encombres. Repos à Alcoy, les paysages sont supers, de la montagne, de la forêt et des gorges. Excellent ! Sur les conseils du couchsurfer, nous partons pour San Pedro del Pinatar, El Mar Menor, La Manga tout ça tout ça. Une belle merde, immeubles d'anglais, d'allemands et résidences secondaires. Pauline et Océane dorment sur la plage, comme des clochards. C'est pas très cosy la plage. C'est un peu comme si tu dors sur le port du Cap d'Agde par exemple. On a réussi à sortir de ce bled horrible, pour aller sur la côte encore à peu près vierge. A peu près. Car on était pas seule le jour on a dormi sur la plage (la vraie, la ou y'a personne), y'avait un renard avec nous. Pas très sociable la bête, mais plutôt rusé le con. Il nous a volé nos gâteaux aux amandes qui étaient enterrés dans le sable avec le reste des provisions. Je l'ai beaucoup insulté le con.
Le lendemain, marche dans les criques, le soleil tape, on se baigne, ha non, y'avait trop de méduses.
Et puis pour changer, on perd le chemin. Alors on jette l'éponge et on fait du stop pour Cartagena. Petit tour en ville, auto-stop et Hop, nous voilà à Antas, d'où j'écris. Je suis en train de rattraper mon bronzage agricole. Ça fait mal au yeux.J'en ai certainement oublié des choses, des gens, des bêtises, mais, il y en a tellement !! Les jours où on fait du stop sont particulièrement riches, les gens sont si géniaux. Ils tournent jamais rond on dirait, ils sont tous si différents, et si sympas. T'en connais beaucoup des islandais qui font un détour de 1h pour te déposer ? Ça existe, si si.Allez amigos, hasta prontito